Territoire non organisé | TNO

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L’appellation d’origine gouvernementale «Territoire non organisé» a été créée pour désigner les portions de territoire qui se trouvent à l’extérieur du territoire des municipalités locales. Au Québec, ces zones sont souvent très vastes et généralement administrées par les MRC qui les englobent ou encore par l’administration régionale Kativik.

La MRC de Matawinie administre donc son territoire non organisé telle une municipalité locale en vertu du Code municipal du Québec. Il n’y a pas d’élection pour établir le conseil municipal d’un TNO. Les maires des MRC qui les administrent en deviennent automatiquement les conseillers municipaux et le/la préfet de la MRC en devient le/la maire(sse). Ainsi, lorsqu’une séance du conseil des maires de la MRC de Matawinie est tenue, elle est habituellement suivie d’une séance du conseil municipal du Territoire non organisé où les élus de nos 15 municipalités locales en deviennent les décideurs politiques. Le conseil municipal du TNO peut donc adopter des règlements, des résolutions ou d’autres actes pertinents à son administration.

D’une superficie approximative de 7500 kilomètres carrés et couvrant environ 60 % de la région de Lanaudière et 65 % de la MRC, le découpage du Territoire non organisé de la MRC de Matawinie s’avère en réalité un ensemble de 12 subdivisions municipales portant chacune un toponyme différent. Il est majoritairement composé d’espaces forestiers et sauvages, et se superpose à une partie du Nitaskinan, territoire ancestral de la communauté Atikamekw de Manawan. On y retrouve notamment 950 baux de villégiature, 14 pourvoiries à droits exclusifs, 2 parcs régionaux, 4 zones d’exploitation contrôlées (ZEC), 2 réserves fauniques, 1 parc national, 10 000 kilomètres de chemins forestiers et quelques milliers de plans d’eau.

La MRC de Matawinie est fière de participer à la pérennité et à la vitalité de ce splendide territoire d’aventures et de nature sauvage. Il constitue l’un de ses principaux attraits qu’il faut protéger et respecter au nom des générations futures.